~Fallen Angels~
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~Fallen Angels~

Il y a plusieurs siècle, nos terres étaient en paix avant que les anges déchus et leur armée ne viennent bouleverser notre équilibre.
 
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 Chasse loupée

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Lonely
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MessageSujet: Chasse loupée   Chasse loupée Icon_minitimeDim 9 Nov - 18:24

Le vent soufflait fort aujourd'hui. Les écumes de poussières que sa colère soulevait, rendaient trouble l'air vif du petit matin... Lonely inspira profondément, tapie dans l'étrange végétation, mi présente, mi absente. Elle avait faim. Horriblement faim ! Nom d'un chien, depuis combien de temps n'avait-elle pas mis le nez dehors pour se chercher quelque chose à se mettre sous la dent ? Elle grinça des crocs, transféra son poids sur ses pattes arrière pour éviter les courbatures et leva le museau au vent.
Elle était arrivé tout récemment chez les Ciens et se sentait légèrement perdue. Seule. Toujours... Et habituel. Même ici, elle continuait de fuir les autres, ou peut-être était-ce les autres qui la fuyaient ? Et si quelque chose ne tournait pas rond, chez elle ? Et si elle ne parvenait jamais à trouver son chemin, ce sentiment qui s'appelait « bonheur » ? Et si...


¤ Stop, tu t'égare là. ¤

Elle ferma les yeux. Se concentra. Et grimaça lorsque son ventre gronda. Bon, première priorité, trouver à manger ! Elle réfléchirait à toutes ces questions métaphysiques plus tard... Elle rouvrit les yeux, planta son regard bleu ciel droit devant elle et commença à se faufiler entre les buissons, marchant sur le bout des coussinets pour faire le moins de bruit possible. Une délicieuse et alléchante odeur de troupeau de biches, cerfs et compagnie flottait dans l'air depuis déjà un moment, telle une véritable piste de repérage mise à disposition des prédateurs. Géniale. Si ça se trouve, elle ne serait même pas seule sur ce coup !
Très concentrée, elle se fondit derrière un arbre, esquivant dans le plus grand silence toutes petites branches mortes capable de la trahir, se tapie derrière un jeune acacia, et s'autorisa à jeter un infime coup d'oeil sur la petite clairière, à seulement deux mètres d'elle...
Un troupeau de cinq individus se remplissait la panse goulûment, avec l'air de ceux totalement inconscients, désireux d'oublier le monde. Super. Elle se ferait une biche suicidaire au petit-déjeuner ! C'était devenu tellement rare, les proies qui ne se méfiaient pas... Un léger sourire amusé éclaira son visage, tandis qu'elle contournait la zone de manière à avoir le vent de face. Muscle tendu, tous sens en alerte, elle se prépara à bondir... Et son ventre émit un grognement terrifiant qui résonna dans toute la clairière.
Aussitôt se fut la débandade. Biches, faons et cerfs partirent dans tous les sens, disparaissant en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, détallant plus vite que la lumière... Lony jura, bondit malgré tout de sa cachette, cavalant tant bien que mal derrière une jeune biche dans l'espoir de la rattraper. Le cervidé effectua un virage de 280° in extremis, manqua de percuter un arbre -que sa poursuivante se prit en pleine face-, et disparut à travers un nuage de poussière...


« Aïe ! »

Ça y est, elle était bonne pour manger de la purée jusqu'au restant de sa vie ! Elle fronça le nez, se pourlécha les lèvres et par simple geste de colère affamé, shoota dans un pauvre caillou qui n'avait rien demandé à personne. Bon sang ! Elle n'était décidément pas fait pour chasser, son truc, c'était de soigner les gens quoi !
Dépitée et énervée, elle s'allongea tête entre les pattes, mâchant les brins d'herbes autour d'elle pour soulager un minimum son estomac...


« J'ai faim... »
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Shaar-Lun
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MessageSujet: Re: Chasse loupée   Chasse loupée Icon_minitimeLun 10 Nov - 4:30

La biche qui avait virer de coté face à Lonely dérapa sur le sol humide de la clairière en détalant vers le bois. Seulement, malgrée que Lonely l'ai rater de peu, cette dernière était loin d'en être sorti vivante. Aussitôt celle-ci pénètrer dasn le bois, une ombre sombre émerga des buisson, cros dehors et s'abatit sur sa gorge.
Shaar-Lun avait entendu un bruit de course et avait identifié les cervidé de loin. Attiré par le bruit, il c'était approcher snas un bruit et avait assister à la scène de derrière un buisson d'épicéa. Lorsque la bicha c'était dirriger vers lui, et qu'il avait remarquer du coin de l'oeil l'abandon de la louve, et avait bondit. Ses puissants muscles l'avaient propulser vers l'avant et il avait attérit droit sur l'animal.
L'impacte fit tomber la proie au sol. Le loup à la fourrure noir les cros planté dasn sa gorge. Elle se débatit un moment mais Shaar-Lun, dans un position où les sabots de la biche de pouvait atteindre, ne lacha pas prise. Elle finit par rendre son dernier souffle quelques instants plus tard. Le loup relacha doucement la gorge de sa proie et inclina légèrement la tête devant elle. Il fesait toujours ca... Remercier sa proie d'étre morte pour le nourire et assure sa survie. Et aussi pour se faire pardoner de lui avoir enlever la vie et de l'avoir fait souffrir. Il n'avait pas toujours fait cela. Seulement... voila plusieurs années déja, il l'avait vue faire cela pour la première fois. Ils chassaient alors ensemble pour la première fois, c'étaient rencontré quelques semaines auparavant. Mas c'était la première fois qu'il avait oser l'approcher et lui proposer de venir chasser avec lui. Enfin bref... C'était depuis ce jour que ce rithe ne le quitait plus. Et il ne s'imaginait plus tuer, ni pour se nourrir ni lors d'un combat, sans faire ce rituel. Seulement pour un seul cas, depuis ce jour, qu'il n'avait pas appliquer cette acte... Seulement une fois.
Un flash lui apparut à l'esprit. Plus clair que si la scène se passait devant ses yeux. Sentant même encor l'odeur acre du sang mèler à celui du froid intense de la tempète et de la mort.
Il rouvrit les yeux pour tenter d'échaper à cette image et redressa la tête vers la louve couché au centre de la clairière. Il ne c'étaient jamais présenter l'un à l'autre. Mais Shaar-Lun l'avait vue, une ou deux journée après son arrivé au clan, sur le plateau. Mais il ne l'avait qu'entre apercut. Il n'était pas souvent là bas... Toujours solitaire. À èrer sur les terres. Veiller jours et nuit, sans presque jamais rentrer au plateau pour se reposer. Veillant sur les Ciens, dans l'ombre. Tout ca, c'était sa vie désormais. Il conaissait le clan, mais eux ne le conaissaient pas vraiment. Solitaire et mystérieux, il ne parlait que rarement, et ce, lors des rares fois où il était avec d'autres... Pourquoi cherchait-il la solitude ainsi? Pourquoi toujours son regard se portait au loin, semblant voir des choses qui étaient invisible à tous saif à lui? Ca... très peu le savaient. Mais toute sa vie désormait était rivé sur cette tache de protection. Il n'avait plus rien d'autre à quoi se raccrocher. Tout lui avait été enlever à part ca. Alors il le protègerais jusqu'a son dernier souffle... jusqu'a la dernière parcelle de vie pouvait s'émaner de lui.
Se passant une patte sur le museau pour en enlever le sang sombre de l'animal mort face à lui, Shaar-Lun inclina la tête devant la louve grise. Son regard bleu intense rencontrant le sien. Il avait remarquer la difficulté de cette dernière à la chasse. Mais avait déja oublier ce fait. Il n'était pas celui qui s'attarde sur ce genre de détails. Tout ce qui comptait, c'était ce que la louve était, là et maintenant, à l'intérieur. Aucun passé... aucun futur. Ca aussi, c'était Elle qui lui avait apprit cela...


" J'espère ne pas vous déranger ou ne pas vous offusquer en vous aidant dans votre chasse. "

Sa voix était douce mais neutre. Mais totalement sincère. Le loup ne savait mentir ou être sarcastique. Son regard ne lachait pas le sien. Attendant une quelqu'onque réaction ou réponce. La dernière chose qu'il shouètait c'était la mettre en colère. Son regard impassible cachant pourtnat une tristesse et une solitude infini ne brancha pas. Attendant tant que cela serais nécéssair. Impassible et implacable.
Shaar-Lun ne pu cependant pas réprimer une pensée qui le fit légèrement battre d'une oreille. Les yeux de cette louve... bleu, clair et intense. Expressif et si vibrant de milliers de choses impossible à décrir. Témoin d'une détermination de ceux qui on trop vécu, trop vue... mais qui veulent à tout prix vivrent encor. Et ce petit quelque chose d'autre qu'il n'avait pas vue depuis bien des années... Le même regard agard et bourru... mais doux au fond... si spécial... de celle à qui il ne pouvait plus scècer de penser nuit et jours... Depuis cette fameuse soiré de tempète...
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MessageSujet: Re: Chasse loupée   Chasse loupée Icon_minitimeMar 11 Nov - 19:18

Rêves d'étoiles, rêves d'espérance. Car au fond, tout ce qu'il nous reste ne se nomme t'il pas espoir ? Aussi destructeur que sa puissance nous laisse pantois... Comme lorsque l'on vous tends un magnifique cadeau, et qu'au moment où vous tendiez les crocs pour vous en saisir, il disparaissait subitement dans les airs accompagnés de toute trace de son existence... L'oublis nous permet de survivre à travers ces générations d'espoirs, transportés par un rêve de l'au-delà, inavouable. Mais même lorsque l'on oublis tout ce qui faisait notre être, le sentiment d'être incomplet nous empêchera toujours d'aller de l'avant...
C'est sur ce chemin sans retour vers lequel nous entraîne notre nature. Rejeter les autres, se renier jusqu'à ne plus être en vie, se faire passer pour ce que l'on est loin d'être... Au fond, l'inconnu nous fait peur. Trop peur. On le rejette, on le renies et le repousse. Comment accepter quelque chose d'indomptable ? Quelque chose que l'on ne contrôlera jamais ? L'inconnu, oui... Le hasard aussi. Etrange sentiment qui peut nous retourner contre les personnes différentes de nous, simplement car elle nous est inconnu, et donc potentiellement dangereuse... Stupide instinct de survie. Stupide vie...
Après tout cela, que faire une fois que l'on se sent définitivement seule et abandonnée ? Et par-dessus tout lâche ? Lorsque l'on se dit que l'on aurait jamais dû exister, jamais dû sentir la caresse de la lune sur ses paupières, goutter le chant du vent dans les branchages ou sentir la fraîcheur de la neige sous ses coussinets... La vie est bien injuste. Comment peut-on partir une fois avoir tendu la patte à tout cela ? Dire « non », renier ces choses qui font tout un esprit, capable de faire le bonheur des un et la faiblesse des autres. Et oui... Même après tout cela, les êtres vivants ont toujours soifs de pouvoir. Faire partit de la nature encore un peu plus chaque jour à largement de quoi rendre possessif quelqu'un. Alors oui. Comment partir lorsque l'on ne veut pas quitter tout ce pouvoir ?
C'était bien trop injuste, la partie était perdu d'avance...
Le gargouillement douloureux et insistant de son ventre sortit Lonely de ses réflexions sur le monde. Se laissait crever de faim ? Alors qu'elle pouvait simplement rentrer dans sa meute pour quémander un peu de nourriture ?


¤ Et puis quoi encore ! ¤

Manquerait plus qu'elle soit forcé à devenir dépendante des autres, elle qui s'était promis de toujours vivre seule et sans attache jusqu'au restant de sa misérable vie... Inutile de mettre les autres dans le même tas de déchet qu'elle, elle ne pourrirait pas leur vie à cause de son égoïsme !
Un magnifique regard bleu intense entra alors dans son champ de vision. Elle se figea, totalement surprise et prise sur le fait... Elle se redressa vivement, arrière train posé sur le sol et patte avant bien droite, ni assise ni debout, dans une position assez désordonné pour quelqu'un qui aurait affaire à un ennemi !

" J'espère ne pas vous déranger ou ne pas vous offusquer en vous aidant dans votre chasse. "


Cette simple phrase eut le don de la détendre. Un ennemi ne prévient pas, avant d’attaquer. Certes, elle continuait de se montrer méfiante, mais tout de même ! Un léger sourire incertain éclaira son visage, tandis qu’elle niait de la tête…

« Non. Non bien sûr ! »

C’était étonnant. Elle qui n’avait jamais accepté l’aide de personne, se retrouvait à recevoir volontiers un peu de nourriture de la part d’un parfait inconnu ! Peut-être était-ce grâce à l’atmosphère apaisante qu’il dégageait, ou ce regard qui allait voir bien plus loin que l’instant présent… Oui. Il n’y avait décidément aucune raison de se mettre en boule contre lui.
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MessageSujet: Re: Chasse loupée   Chasse loupée Icon_minitimeMer 12 Nov - 5:50

Le grand loup noir hocha doucement la tête. Son regard bleu ne quita pas celui plus clair de la louve face à lui. Il n'avait pu que remarquer la surprice se cette dernière lorsqu'elle avait remarquer sa présence. Ainsi que son hésitation face à lui, qu'elle ne conaissait pas. Voila pourquoi il ne bouga pas d'un poil. Ni ne reculant ni n'avancant. Shaar-Lun était le premier à être distant avec les autres... Mais il ne parvenait pas à décrocher son regard de celui de la louve. Un instant, il fut porter plus loin qu'il ne l'aurait voulut... Ses yeux rencontrant les siens... Sa voix effleurant ses oreilles et sa douce fourrure la sienne... Puis plus rien. Que noir et vide. Il se sentit comme sous l'effect d'une apesanteur étrange. Comme si tout disparaissait autour de lui. Puis qu'une image le frappa. Celle d'un blanc immaculer nimbé d'une tache rouge écarlate s'élargissant dasn la tempête.
Shaar-Lun cligna des yeux et se resaisit. Rien n'avait parrut. Seulement une légère absence dans son regard. Mais celui-ci était si impassible... Comment le déceler? Enfin... elle, elle l'avait pu. Enfin... Il se renforga légèrement contre lui même. Puis afficha un légé sourir à l'intention de Lonely. L'un de ses sourires qu'il ne donnait que si rarement... Si faible mais à la fois si sincère. Et dasn celui-ci, quelque chose de doux et inexpliquable s'était immicer bien malgrée lui. Oui il avait mal... oui, son espoire à lui avait périt, ne lui laissant qu'un rêve et des convictions à défendre... Mais cette louve ne lui rappelait pas cette souffrance.
Il hocha une nouvelle fois la tête et inclina cette dernière vers la droite tout en prononcant d'une même voix :


" Tant mieux... Je me nome Shaar-Lun. "

Son sourir triste s'étira un peu. Cette phrase, aussi simple et anodine fut-elle, rappelait à lui quelque chose de plus nostalgique encor.
Une douce brise souffla dans la petite clairière où ils se trouvaient. Un légé vent étrange. Lonely était méfiante vis à vis du loup noir. Mais il comprenait tout à fait... à la facon dont il vivait, il n'avait pas la meilleur des réputation. Mais il ne pouvait concevoir vivre autrement. Une fois, il c'était attaché personellement. Une fois, il avait juré de protèger quelqu'un au péril de sa vie. Une fois, on lui avait dit : Je te fait confiance, je crois en toi... parce que tu est toi. Mais il n'avait pu être digne de cette confiance. Le jour ou tout c'était écroulé, il avait fait une promesse. Ne plus jamais laisser quelqu'un mourrir par sa faute ou sous ses yeux. Tout faire pour protèger... Mais lui, il ne devait plus s'attacher. Ils ne devaient pas s'attacher à lui. Il combatterais seul. Mais plus personne ne souffrirait à cause de lui. Il porterais seul ce flambeau. Ce fardeau de douleur qui était le sien. Car il n'en était que le seul responsable. Trop de sang avait couler. Trop de temp était passé... Tout est éphémère lui avait-on dit un jour... Mais alors, profite de chaque instant de ta vie comme si c'était le dernier. à ce moment là, il n'avait pas comprit. Il avait comprit trop tard. Trop tard que rien n'est éternel.
Son seul espoire désormais, faire vivre les conviction de celle qui avait placer sa confiance en lui. Les faire vivre jusqu'a son denier souffle... Voila son espoire à lui...
Qu'est-ce qui le fesait sourir ainsi? Le regard de cette louve, sa voix, ses gestes... Sa méfiance et son hésitaiton. Cette force, ces souvenirs... Peut-être tous, peut-être aucun... Mais le fait était : Il n'avait pas sourit ainsi depuis bien des lunes...
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MessageSujet: Re: Chasse loupée   Chasse loupée Icon_minitimeMer 12 Nov - 15:05

Un sourire, fugace… Déjà mort. Avant même que cette petite étincelle que l’on nommait « vie » ait pus s’en saisir et la faire revivre. Il ne bougeait plus. Yeux dans les yeux, tristesse partagée comme un hymne à la lune, une dernière dance vers l’infini avant de s’épanouir pour disparaître dans le néant… Abandonné ? Envie de partir ? Non, rien de tout cela n’était palpable. Et malgré tout, Lonely eut mal… Mal dans son cœur, mal dans son âme. Comme une légère impression d’être quelqu’un d’autre livrant un dernier aveu. Parce qu’elle était perdue dans les ténèbres, parce qu’elle était seule depuis toujours, elle put saisir l’espace d’un cours instant, plus long encore que l’éternité, la couleur indéchiffrable d’une mélancolie qui ne cicatrisera jamais…
Elle ne savait rien. Ne saurait sans doute jamais rien… Mais ce simple regard bleu profond, posé sur elle et les terres derrière elle, clamait tout ce que le vent avait à chanter, tout ce que la pluie contait en tombant en fine gouttelettes… Une oreille tombant sur le côté, le regard brillant d’étoiles de douleur, Lonely fit un pas en direction de Shaar-Lun. Petit. Mais infiniment grand. Sa voix sembla venir de loin, comme transporté par un ancien écho…


« Vous vous êtes perdu ? »

Etrange façon de demander les choses, mais c’est ainsi que Lony les voyait. Cela ne parlait pas de la vérité de la vie, de l’instant présent et de leur présence à tous deux. Mais quelque chose de plus lointain, au fin fond du cœur du grand loup noir… Quelque chose que seul lui pouvait voir, quelque chose que la louve au pelage d’argent ressentait en écho au fond d’elle-même.
Alors Lonely détourna le regard. Et quelque chose sembla se briser en elle… Souvenir lointain de la brise dans les branchages et du tam tam d’un cœur aimé résonnant dans la forêt… Pelage comme le sien. Elle-même ? Impossible, elle n’avait jamais vu ces lieux de sa vie. Peut-être dans une autre vie, un autre ailleurs…


« Oubliez ma question, cela ne me regarde pas… »

Une lueur farouche éclaira son regard tandis qu’elle relevait la tête vers Shaar-Lun.

« Mais quel que soit le chemin que vous ayez pris, chérissez tous les souvenirs qui font ce que vous êtes aujourd’hui ! L’oubli est le plus grand ennemi des êtres vivants… Le refus aussi. »

Un fin sourire en coin apparut sur son visage tandis qu’elle s’asseyait plus convenablement, sa longue queue soigneusement enroulé autour de ses pattes.

« Moi c’est Lonely. »

Elle prit un air boudeur, moribond, et lança :

« Et j’ai faim. Non pas que je n’ai pas réussis à chasser hein ! Je suis paaarfaitement capable de me débrouiller seule ! C’est juste que par ce temps hein… La terre est un peu glissante et… Voilà quoi. »

A nouveau, elle accrocha son regard à celui du loup, le menton légèrement relevé comme pour le mettre au défi de la contredire...
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MessageSujet: Re: Chasse loupée   Chasse loupée Icon_minitimeJeu 13 Nov - 1:10

Le sourir du loup se figa un peu. Ce qu'elle avait dit avait fait passer comme une ombre invisible au dessu de lui. Non... jamais il n'oublirais... Jamais il ne le pourrait, et jamais il ne le voudrais l'oublier. Chaques instants passé. Chaques bruits, chaque petite lumière, chaque bruissement autour de lui, les odeurs, sa voix... Tout était graver dasn sa mémoire. Aussi vif que si l'instant se prolongait encor. Mais ce passé révolu l'était bel et bien. Il ne pouvait que faire vivre ces souvenirs au fond de son coeur. Se coeur enfermé derière des barrières de glaces. Enfermé depuis trop longtemp. Tentant de conserver ce souvenir le plus net possible. Mais à force de vouloir se rappeler, on finit par oublier... On oublie son nom, on oublie la raison, on oubli cette vie d'avant. Il ne voulait pas oublier. Trop oubliait... Trop de choses étaient éphémère. Alors il ferais toujours tout pour la gerder au fond de lui. Seul place ou elle pouvait encor être en ce monde. Par sa faute...
Il hocha finalement la tête. Ces conseils, à la fois pur et sincère, l'avait touché plus fort qu'il ne l'avait d'abord appréhender. Elle aussi, elle lui parlait souvent comme cela. Lorsqu'elle prononca son nom, il pencha une oreille de coté et répondit :


" Enchanté Lonely... "

Il laissa un moment de silence. Sa question d'avant, à savoir s'il était perdu, il l'avait comprit. Rien dasn cette phrase n'attrayait au lieux où ils se trouvaient. Cela allait au dela du palpable. Il l'avait sentit au fond de sa voix, de son regard. Comme elle avait su puser cette question avec le ton juste. Il ne répondit pas par des mots. Mais peut-être son regard parlait-il pour lui seul? Shaar-Lun était-il perdu? Oui et non à la fois. Coincer entre deux monde, entre deux réalité. Impossible d'avancer, ni de reculer. Courir sans jamais voir le bout de la plaine. Mais avec un but précis. Et même si jamais il ne voyait le bout de son chemin, il n'arRêterais pas de courrir. Pour cet espoire qui vibrait dans chacune des fibres de son corp. Pour eux, pour elle, pour ce monde auquel ils aimaient tant. Et aussi... pour se racheter. Même si le grand loup noir ne voulait voir que certaines partie de son univers, certaines chose restaient quand même véritable. Cela en était une.
Pourquoi avait-il l'impression d'être retourné quelques anées derrière lui? La dernière phrase de Lonely manqua de peu de le faire sourir. Mais une douleur l'en empèchait toujours. Ses yeux s'adoucirent par contre un peu d'avantage.


" Je n'en doute pas une seconde. Les loups d'une meute ne chassent-ils pas en groupes à l'habitude? Ne vous en faites pas. "

Il désigna l'animal à ses pied et se redressa. Ses paroles étaient sincères. Non il ne doutait pas d'elle. Il ne pouvait plus douter. N'en était pas capable désormais. Autant était il incapable d'ironie ou de mensonge. Toutes ces chose avaient disparut de son être. Toutes ces choses futiles, il les avait abandoner. Car tout était trop court pour s'en faire de toutes ces choses. Du jour au lendemain, tout pouvait s'arrêter. a vie comme la mort. Dans l'amour ou la haine. Alors toutes ces petites choses futiles et inutils, il ne les voyait plus.
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MessageSujet: Re: Chasse loupée   Chasse loupée Icon_minitimeJeu 13 Nov - 21:15

Lonely eut un grand sourire provoquant. C'était plus fort qu'elle, elle ne pouvait s'empêcher de se montrer ironique avec les autres, même si parfois son côté mélancolique parvenait à montrer le bout de son nez. Et malgré tout, c'était plus dur de se fermer comme une huître, face à Shaar-Lun... Et cela lui faisait peur. Mais jamais elle ne se l'avouerait, son implacable volonté de s'éloigner à tout pris des autres et de devenir forte. Forte pour ne plus jamais faiblir. Se montrer enfin fière de ce que l'on est...
Elle se mordit la lèvre inférieur, détourna un regard morne vers le fin fond de la forêt.

-Je n'en doute pas une seconde. Les loups d'une meute ne chassent-ils pas en groupes à l'habitude? Ne vous en faites pas.

Lony redressa la tête, une oreille tombant sur le côté, l'autre tendu dans la direction du loup. Elle ouvrait de grands yeux surpris, comme s'il fut été impossible qu'un présent d'elle vivant en groupe puisse exister... Mais cela eut au moins le don de lui rendre sa répartie et son véritable caractère ! D'un léger rire plus proche du ricanement que d'autre chose, elle fronça les sourcils et annonça sur un ton parfaitement sceptique :


« Je peux vous retourner la question. Parce que vous, vous chassez en groupe peut-être ? »

Et oui... Miss langue acéré continuait de sévir dans son petit monde... Avec un petit sourire en coin témoignant qu'elle n'était en aucun cas fâché, elle se pencha sur la carcasse de la biche qu'elle avait précédemment coursé. Ne pas être parvenu à l'attraper l'agaçait prodigieusement. Décidément, elle n'était doué que pour se montrer sarcastique avec les autres !
Levant ses yeux bleus en amande vers le grand loup brun, elle l'interrogea :


« Vous ne mangez pas ? »

Elle mordit à pleine dent dans l'alléchant quartier de viande, mâchant longuement avant d'avaler. Dieu que cela faisait du bien de manger après ces plusieurs jours de diète forcés ! Lonely en reprit aussitôt une bouchée, dégustant cette fois-ci la saveur de la viande fondant sous ses crocs.
A bien y réfléchir, sa question de tout à l'heure valait aussi pour elle. Sauf qu'au contraire de Shaar-Lun, elle n'avait pas eu la chance de rencontrer quelqu'un capable de panser ses blessures... C'était même inenvisageable. Elle l'enverrait pêtre avant même qu'il est fait un pas dans sa direction ! Et elle se sentait lâche. Bien trop lâche... Elle passait son temps à fuir les images du passé, à renier son existence même pour que la vie lui paraisse d'une manière supportable, si ce n'est belle. Oui, la vie était jolie... Pas ce qu'elle était. Et pas ce qu'elle avait fait...
Plongée dans ses pensées, elle ne se rendait plus compte qu'elle avait cessé de manger, les yeux perdu dans le vague, murmurant faiblement :


« Enfin de compte, je crois que moi aussi, je me suis perdue... »

Elle émergea subitement de son état, et s'en voulu aussitôt... A quoi bon couvrir les autres de ses stupides regrets ? Alors que les autres avaient sûrement eux aussi une part de leur vie à supporter ? C'était égoïste, lâche, une fois de plus. Une fois de trop...
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MessageSujet: Re: Chasse loupée   Chasse loupée Icon_minitimeDim 16 Nov - 4:53

( Désolé, ca à été long... mais mon ordi gelait chaque fois que je voulait envoyer le message, ca fait trois faois que je le recomence^^ )

Les yeux du loup noir au reflèt bleuté se perdirent dans le vague alors que la louve se penchait sur la carcasse de la biche. Chassait-il en groupe, lui? Non... jamais il n'avait vraiment été dans un groupe quelqu'onque. Il avait toujours été seul. Seul depuis le jour de sa naissance. Et la seul chose qui l'avait fait se sentir un peu moin seul aujourd'hui n'était plus. Il n'en restait qu'un souvenir. Un souvenir qui s'efface avec le temp. Et ne vie désormais plus que par un rêve porté sur les épaule du loup noir.

" Effectivement... je n'ai jamais vraiment chasser en meute. "

Sa voix était lointaine. Détaché. Mais étrangement proche et profonde. À la dernière phrase de Lonely, Shaar-Lun avait déceler le malaise qui s'en suivit. D'après elle, elle avait trop parler. Bien trop parler. Quelque chose qui n'étiat pas sencé sortir de ces barrières avait filtré malgrée elle. De cette barrière que seul le temp et soi même pouvait construir. Cette barrière qui vous isole du reste du monde. Inacessible. Physiquement et émotionellement. Toujours plus profondément, en s'enfoncait dans cet univers glacé qui nous engloutissait à petit feux. Intarissable. Sans fond. Solitude, rancoeur, désaroie... Mais finalement, à la fin, il ne reste plus rien. Qu'un immance vide froid et désert. Tout à déserté. Toute chaleur de ses semblable à disparut. Au point tel que l'on ne se souvien même plus sa sensation... On entend plus que l'écho de son propre coeur qui commence à faiblir à son tour. Cette barrière invisible qui comme une cellule, vous bloquait à l'avenir et vous maintenait prisonier de ses propres démons.
Dans les yeux de cette louve, il avait vue luire cette barrière de glace. Pareille à la sienne qui renfermait son coeur depuis longtemp lui semblait-il... Pourtant, Shaar-Lun n'étia tpas si vieux que cela. Loin de là. Mais il lui semblait avoir vécu des milliers de souvenirs, des milliers d'années. Son passé désormais révolut lui semblait tellement loin derrière... Si loin qu'il ne pouvait plus tendre la main pour le toucher. Si loin que même leurs écho commencait à s'éteindre. Comme irréel. Trop loin...
Peu importe ce que la louve avait vécu, que sa douleur et la lueur qu'il parvenait à lire par moment dasn son regard fut causé par la même douleur qui lui lacèrait de l'intérieur... Peu importe la vie qu'elle avait mener, menait toujours et vivrait encor. Peu importe tout ces détailles. Jusqu'a peu importait qui ils étaient tout deux... Il pouvait comprendre. Il ne savait pas. Ne savait rien d'elle. Comme elle ne savait rien de lui. Mais savait... savait cette douleur, cette barrière, cette solitude. Pour la seul raison qu'il les vivait, lui aussi. Confronté à soi même, ils vivaient le plus ardu des combats. Ce dernier n'oposant pas deux adversaire et le vainceur ne serais pas celui ayant la plus grande force. Mais bien s'oposant à soi même. Combat perpétuel derrière des barrières de glace. Invisible à tous. Bataille éternel, nous rongant de l'intérieur. Jusqu'a gruger la moindre parcelle de vie de soi même. Jusqu'a s'oublier...
Le loup tourna la tête en sa dirrection. Croisa son regard fins regard bleu clair en amande. Il ne souriait plus, Mais son expression était toujours aussi douce et paisible. Lointaine aussi... toujours... Vibrant de sincèrité. Incapable de tout mensonge, thraison... Toute ses choses, il ne les voyait plus. Autant chez d'autres que chez lui. Il les avait oublier. Laisser derrières. Comme chacunes de ces petites choses futile qui font que les êtres vivants s'entretue jours après jours. Toute ces petites choses qui rendait la vie plus noir qu'elle ne l'étiat vraiment. Celle qui hantait son passéet son présent encor aujourd'hui, voyait comme ca, elle aussi... En fait, c'était d'elle qu'il tenait cela. Elle qui sauvage et buté avait pourtant su lui montrer la lumière dans se monde d'obscurité. Elle qui avait fait de lui ce qu'il aurait du être. Et pour elle ce à quoi il resemblait aujourd'hui.
Vivant pour un rêve... pour un espoire.


* Un monde sans espoire n'est pas un monde... Tu ne trouve pas? *

Résonaient encor dans sa tête les paroles qu'elle lui avait enseigner avec tant de simplicité. Simplicité que trop peu parviennent a comprendre...
Sa voix se fut tout aussi douce et calme que son regard à cet instant.


" Si vous ètes perdu, c'est que vous avez surement un endroit à retrouver. "

Tout comme la question posé plus tôt par Lonely, cette sorte de réponce n'avait pas sons sens figuré. Pour ceux qui savaient, qui vivaient... cette phrase avait tout un autre sens. Un sens qu'aucun mots ne peut parvenir à décrir. Qui se vit jusqu'au plus profond de sa chair. Vibrant dans chaque fibre de son corp. Elle comprendait. Il le savait...
Pour elle, il n'était peut-être pas trop tard. Pas trop tard pour percer cette barrière glacé autour d'elle. Mais cela, une seul personne en était capable. C'est à dire elle même... Seul nous même possèdont la clé permettant de faire tombé cette barrière. Car lorsqu'on les irrigent autour de nous, plus personne ne peut nous atteindre. Ne reste que soi même. Seul personne capable d'entrer dasn son coeur alors. Et de l'en libèrer.
Lui...Il étiat surement trop tard. Par égoîsme? Peur? non... pire que cela... Par pur et simple faiblesse.
Il faut comprendre que les sentiments peuvent crée de bien grandes choses. Bonne... et mauvaise. Dans son cas, haine, collère, tristesse, solitude et désaroie c'était trensphormé en sa plus grande faiblesse. à trop renfermer ce qu'il était et ce qu'il resentait, à trop vouloir cacher chaque parcelle de lui même au monde entier... à trop vouloir étouffer cette douleur qui le fesait souffrir plus que nimporte quoi sur cette terre... il avait finit par disparaitre peu à peu lui même. Disparaitre complètement derrière cette barrière glacé. Dissimulant chaques pensées, chaque émotion du loup derriere un regard bleu mystérieux... Trop loin, trop triste, trop faible. Il en serais mort aujourd'hui, si ce rêve, cet espoire qu'il portait... non pour un seul être, mais bien pour deux... ne l'avait pas garder en vie.
Malgrée tout ce qu'il était. Malgrée pourquoi sa vie avait été aussi subitement lacher au dessu d'un précipice sombre et sans fond. Malgr.e que tout ai été de sa faute... uniquement sa faite... Malgrée tout cela, il ne pouvait plus désormais faire autrement. Il ne pouvait plus avancer ni reculer. Simplement porter cet espoire aussi longtemp que cette vie serais sienne. Pour faire vivre cette étincelle dans ce monde mourrant. Tenter de la donner a d'autre. Pour que le jour ou il faillirait pour de bon... cette espoire ne faillie pas avec lui...
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MessageSujet: Re: Chasse loupée   Chasse loupée Icon_minitimeLun 17 Nov - 23:55

Vivre pour l'autre, vivre pour deux... Vivre. Tout simple, si court, si facile à dire... Mais si dure à approcher. Si lâche, lorsque la lame qui devait vous tuer tombe sur le sol dans un bruit métallique. Ne pas réussir à se tuer, à mettre fin à cette torture, à fermer les yeux et à dire « stop ». Oui, stop. Il faut cesser de crier, cesser de hurler ! Car quoi que vous fassiez, cette barrière qui vous tiens enfermé, cette vitre qui vous semble infranchissable, les autres la traverse tellement facilement... Tellement... Obscène. C'est obscène.
Et si on effaçait tout ? Que l'on recommençait entièrement tout depuis le début ? Un nouveau départ, de nouvelles barrières infranchissables, immuables. Et que l'on était seul au monde... Car oui, dans ce cas là, aurait-on le courage de vivre ? Tout marche par deux, c'est bien connu. La lune et le soleil, la chaleur et le froid, le mal et le bien... Alors oui, si pour une fois, une seule fois dans sa vie, on se retrouvait seul ? Désespérément seul ? Avec pour seule compagnie, l'étendue vide d'un grand désert asséché... Peut-être celui que notre coeur se sera créé. Peut-être. Il y aura toujours des solutions, et de nouveaux problèmes que ces dernières apporteront... Si l'on était seul, on ne songerait pas à mourir. Parce que la mort elle même ne nous ferait plus peur, parce que l'on à plus rien à perdre. Après tout, pour nous qui sommes si égoïstes, qui pourrait nous pleurer ? Hurler dans la nuit notre nom, pour le seul vice de l'entendre rouler sur ses lèvres... De s'entendre appeler dans les ténèbres les plus obscures...
Oui, peut-être que si l'on était seul au monde, peut-être que l'on ne songerait plus à faire le dernier pas. Mais comme toutes choses, un nouveau problème serait apporté à cette solution. On ne serait que des coquilles vides, se dirigeant bien malgré elle vers la lumière qu'elles peuvent apercevoir loin derrière l'horizon. Loin... Normal. Ces lumières n'ont et n'existeront jamais. Comment le pourrait-elle ? Puisque vous êtes tout seul, en tête à tête avec l'infinité désertique... On se créé simplement une raison d'exister pour avancer, encore et encore, et ne jamais tomber à genou dans la poussière.
La vie est si courte... Alors pourquoi diable chercher à la prolonger ? Gaspillage. Trop de désarroi. Et reviens l'éternelle question du « que faire ? ». A ce jeu là, Lonely était très forte... Pour les grandes questions, aussi. Pourquoi a-t-il fait cela ? Pourquoi les feuilles mortes tombent-elles ? Pour l'océan est-il si grand ? Qui a-t-il là-bas, vers cette petite lumière derrière l'horizon...
Ne suis jamais les chemin que t'ont tracé les autres. Ce ne sont que mensonges inventés de toutes pièces pour te guider vers LEUR chemin, celui qu'ils aimeraient te voir prendre. Non, décidément, tu ne peux te fier qu'à toi. Être toi. Prouver ta valeur, manger, boire... Vivre. Une fois de plus, tout cela tiens en un seul mot. Trop de choses, tiennent en ce mot. Vivre. Mourir. Aussi... L'autre double primordiale que nous offre cette ô combien magnifique histoire de naître, souffrir et patati et patata. Un autre cercle qui se complète tout seul. Comme un grand.
Et non, l'obscénité n'a rien à voir là-dedans. Tu fais ce qu'on te dit, point barre. Tu nais et tu crèves. Point barre. Mais où est le bonheur dans tout cela ? Où est ce jardin d'ébène dont les autres ont si souvent parlé ? Voyez-vous, ce fameux jardin est comme cette petite lumière, là-bas. C'est une illusion. Un autre mensonge...
Il l'observait. La fixer sans la voir. Lony commençait enfin à ne plus se sentir gêné chaque fois qu'il posait un tel regard sur elle. C'est à dire tout le temps. Pourquoi, mais pourquoi semblait-il capable de voir plus loin que la vérité même ? Que cette grande toile de mensonge rancuniers mêlée d'infamie ? La louve argent cessa de manger. Même plus faim... Alors que quelques instants auparavant son ventre criait à l'abandon. Comme c'est étrange... Tout change tellement vite. Et après on nous demande de prendre la route au vol ?!?


« Je n'ai plus très faim... Merci. D'avoir chasser pour moi. Et de m'avoir écouté... »

A aucun moment le grand loup brun n'avait écouté le récit des douleurs de Lonely que cette dernière n'avait jamais raconté. Mais tout va tellement plus loin que de simple mot ! Car Lony savait au moins quelque chose, aussi sûrement que l'automne se part de ses couleurs flamboyantes lorsque vient son temps. Shaar-Lun n'avait pas besoin de mots pour échanger une pensée. Son regard et son coeur parlait bien mieux que lui... Avec la force et l'agilité qu'on les vérités frappantes de rédemption. Qu'on ne peut même pas nier pour tenter de se protéger...
Elle lui sourit. Pensivement, purement. Même pas l'ombre d'une trace de moquerie narquoise. Un sourire de louveteau ouvrant de grands yeux devant la lumière se réfléchissant dans la rosée matinale... Émerveillement, remerciement, tout ça à la fois. Et oui, l'âme contient bien plus de mot que la parole elle même.. Mais pas les mots normales. C'est une mélodie, qu'il faut savoir saisir lorsqu'elle chante pour nous.
La mélodie des mots...
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MessageSujet: Re: Chasse loupée   Chasse loupée Icon_minitimeJeu 4 Déc - 20:23

Shaar-Lun hocha doucement la tête, son légé sourir toujours aux lèvres.

" Cela m'a fait plaisir. Et merci à vous aussi. Vous savez écouter et voir peut-être beaucoup mieux que vous le penser. "

Si les mots n'était pas nécésaire dans son monde, parfois, il était bon de les employer. Trop en dire, et il perdent de leurs valeur. Mais si l'on sais simplement quand et pourquoi on veut dire quelque chose, alors là, tout est changé. Et là s'accompagne le coeur, le regard et les mots. Cela aussi... il savait le faire, autant qu'elle. Tous pouvaient. Mais peu en avait conscience. Lui même, à un temp, n'en avait pas la moindre idée. Mais ce que la vie nous apprend parfois, nous mènes souvent à apprendre plusieurs choses. Tel ces subtilité qui rendent la vie futil. Et nous permettant de la rendre à notre tour moin mensongère et insignifiante.
Il est étrange de penser ainsi... De se dire que beaucoup sont heureux dans leurs tissu de mensonges. Mais, et plus le temp passait plus Shaar-Lun en prenait conscience, parfois, il fallait laisser ce tissu intacte. Non pour le mal. Mais aucontraire, pour le bien. Combien des siens, de leurs ennemi, ou peu importe qui, étaient heureux pour cette simple raison? Tirer un seul fil de cette grande maille et leurs monde s'écroule. Comme un jeu de domino. Sans pouvoir se ratacher à quoi que ce soit. Et alors la véritable facette de la vie se démontre à vous. Aussi cruelle et froide peuve-t-elle être. Alors si pour être heureux, certains, ou même tous, devaient avoir leurs petite partie de mensonge, alors c'étiat bien ainsi. Car ses mensonge étaient en fait une sorte de déni. Nier le vrai visage de ce monde pour s'en crée un à l'intérieur de notre tête, et tout faire pour le rendre finalement réel. Si cette infime goute d'espoire dont ils n'avaient même pas conscience persistait, alors peut-être, pouraient-ils être réellement heureux. Peut-être ce rêve et cet espoire deviendrait-il réellement la frai face du monde. Continuer de croire. Continuer d'avancer... Se donner un but. Même si au fond de nous, nous en avons même pas conscience.
Mais cette illusion était fragile. Malgrée toutes les bonnes intentions de se mensonge, un rien servait à le détruire complètement.
Il avait connut se légé bruissement dasn sa toile toute nouvellement forgé. Se bruissement qui l'avait fait vasciller et finalement tomber. Aux milieux de milliers de débrits de cette toile mensongèrent. Mais encor aujourD'hui, il ne pouvait dire qu'elle était entièrement faite de mensonge et qu'elle fut mauvaise. Car tout ce qu'il avait vécu en la construisant, ne pouvaient être une mauvaise chose. Et cet espoire qui germait au fond de chacun, du heut de leurs toiles, continuait malgrée tout de pousser en lui, alors qu'il se trouvait tout au fond. Bien en dessou de tout les autres, eux, èlevé vers les cieux par leurs toile... Malgrée tout, il continuait à croire. Et cela ne pouvait être mensonge...
Lonely n'avait pas la même lueur dans le regard que tout ceux qu'il avait un jour croisé. Elle n'était pas tout à fait comme lui, aux fonds sombres, tombé de sa toile. Mais elel n'était pas comme eux, perché là haut et allant toujours plus loin. Une impression étrange lui disait qu'elle n'était pas totalemtn pardu... qu'un fil., aussi infime soit-il, le retenait à une toile brisé. Suspendu entre ciel et terre. Mais il se trompait peut-être... Se qu'il craignait en fait, c'était qu'elle prenne la toile pour ennemi, et veule couper ce lien. Car en fait, la fine toile tissé n'était pas un ennemi. Mais plutôt u allier. Une partie de soi. C'était plus que nos Rêves et nos convictions. C'était notre espoire. Et c'était cet espoire qui nous montait toujours plus haut, nous permettant de changer réellement les choses. Mêm esi à la base tout n'était que mensonge, on arrive, là haut, à construire réellement ce que notre toile nous procure comme rêves.
Elle savait voir elle aussi. Différament. Comprenait ce que beaucoup étaient incapable de percevoir. Elle ne devait pas perdre espoire... Cette si fine et délicate toile de soie...
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